Lors d’une embauche, 90% des DRH se disent sensibles à la gestuelle (résultat d’enquête réalisée par OfficeTeam auprès de 200 Responsables et Directeurs des Ressources Humaines.
Qu’est ce que la communication non verbale ?
Elle englobe tous les modes de communication qui n’ont pas recours au langage parlé. Il s’agit du langage corporel, des expressions faciales, des distances entre les personnes, du ton de la voix, etc. Tous ces signaux expriment nos émotions, notre état de stress, de tension et peuvent donner de l’information sur notre personnalité.
Dans l’entretien d’embauche, il s’agit de la poignée de main, de la position de chaise, de la façon de s’exprimer.
Les attentes des DRH
Dans son article sur cadreemploi.fr, Nathalie Alonso montre ce que les DRH attendent en premier en matière de communication non verbale :
- Que les candidats les regardent droit dans les yeux quelles que soient les questions posées. La façon dont le candidat garde un contact visuel avec l’interlocuteur qui le reçoit est en effet déterminant pour 91,5% des DRH.
- Second point d’importance, quasi égale, pour 90% des DRH : la gestuelle des candidats lorsque ceux-ci les écoutent (jambes et/ou bras croisés, mains jointes ou ouvertes, position assise).
- Vient ensuite la poignée de main, qui doit être franche et ferme, ce à quoi sont sensibles 87% des DRH.
Quelques exemples pratiques
Le langage de vos gestes, c’est l’expression de vos émotions, de votre état mental, de votre stress. Il convient donc de préparer son entretien afin d’être plus serein. Bien que non exhaustif, voici quelques indices non verbaux qu’on rencontre lors d’un entretien d’embauche :
- La poignée de main : elle doit être ni trop forte, ni trop molle. L’accompagner d’un regard droit dans les yeux du recruteur envoie un message fort de confiance.
- Le croisement des bras et des jambes : 90% des DRH y accordent de l’importance et généralement les bras croisés sont interprétés comme un signe de fermeture. Bien que cette interprétation soit fausse, mieux éviter ce geste pour ne pas être catalogué à son insu.
- Un discours clair et organisé : le fait de se préparer à des questions type, d’organiser l’exposer de son parcours permet d’avoir un discours moins hésitant et de paraître plus crédible aux yeux des recruteurs.
- S’asseoir : là aussi quelques règles s’imposent pour ne pas envoyer de message potentiellement négatif. De manière générale, mieux vaut attendre que le recruteur vous invite à vous asseoir. Une bonne position est d’éviter de s’avachir sur la chaise ou d’avoir les coudes poser sur le bureau.
- Le regard : Les recruteurs apprécient peu les regards fuyants alors maintenez le contact visuel. Pour les nons initiés la difficulté semble importante mais avec un peu d’entraînement le résultat vous surprendra.
Tous ces éléments dépendent de votre préparation, de l’assurance que vous avez en ce que vous dîtes et de la confiance en vous. Autrement dit, vous paraîtrez plus sûr et confiant si vous êtes préparé. Votre discours sera moins hésitant, plus direct et vous serez plus crédible aux yeux du recruteur.
Et vous mesdames et messieurs les recruteurs, comment appréhendez vous le non verbal dans vos entretiens ?